
Le vendredi 27 avril s’est tenu le premier Congrès sur le chanvre et le CBD du Sud de l’Europe. Une rencontre professionnelle pionnière en Espagne axée sur l’analyse et la projection de cette industrie émergente et en pleine expansion. Avec 165 participants, 26 intervenants et plus d’une centaine d’entreprises représentées, originaires d’Europe (Espagne, France, Autriche, Luxembourg, Allemagne, Italie, Belgique, Suisse, Grèce, Pays-Bas, Royaume-Uni, République tchèque, Croatie), d’Amérique du Nord (Canada, États-Unis) et d’Amérique du Sud (Chili, Pérou, Colombie), la première édition du HBD affiche un bilan très positif tant par la pertinence des interventions que par l’affluence de professionnels. Laboratorios Beemine était présent en tant que professionnel, et parmi les points les plus importants et marquants figurait le bloc thématique consacré à la réglementation et au statut légal des cannabinoïdes. De 13h30 à 14h45, le débat s’est centré sur le contexte espagnol et les opportunités de marché pouvant émerger à partir des Communautés autonomes. Sous la coordination de l’avocat et directeur de S&F, Bernardo Soriano, les clés juridiques concernant la position de l’OMS autour du CBD comme ingrédient susceptible d’être inclus dans les catalogues des produits dits « Novel Food » ont été présentées. Miguel Torres, de Baker Tilly Abogados, a partagé la table avec Tomas Sadilek, Directeur des Affaires Gouvernementales de l’Institut International du Cannabis et des Cannabinoïdes (ICCI), et l’activiste français Kenzi Riboulet-Zemouli. Ce bloc a traité des sujets d’intérêt tels que la modification de la réglementation de mars 2018 où les extraits de cannabis sativa L ont cessé d’être considérés comme un complément alimentaire dans la « liste des compléments alimentaires autorisés » de l’Agence espagnole des médicaments et des produits sanitaires (AEMPS). Seules les extractions provenant de la tige ou des graines sont approuvées pour la commercialisation comme aliment ou complément alimentaire. Il convient de rappeler que le CBD est un produit qui n’est pas audité, c’est-à-dire que ce n’est pas illégal, mais effectivement, il n’est pas non plus légal de l’utiliser comme complément alimentaire. Ainsi, tant que le CBD ne figure pas sur la liste, il est illégal de le vendre pour la consommation humaine et, par conséquent, il est interdit jusqu’à ce qu’une réglementation soit établie.
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